Les marchés mondiaux ont connu des évolutions divergentes ce mardi, marquées par un net recul des cours pétroliers et une progression des indices boursiers américains. Cette situation s’explique principalement par les récentes déclarations de l’administration américaine concernant sa politique énergétique et par l’apaisement des tensions au Moyen-Orient.
Le baril de Brent a perdu 3,61 dollars, soit 5,05% de sa valeur, pour se stabiliser à 67,87 dollars. Le pétrole brut américain a quant à lui enregistré une baisse de 3,18 dollars, représentant 4,64% de décote, pour atteindre 65,33 dollars le baril. Cette chute intervient après que le président américain Donald Trump a laissé entendre que la Chine pourrait continuer à importer du pétrole iranien malgré les sanctions en vigueur. Les investisseurs ont interprété cette position comme un assouplissement de la pression américaine sur l’Iran, d’autant plus que cette annonce coïncide avec le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran après les frappes du 13 juin. Ces développements géopolitiques ont réduit les craintes concernant d’éventuelles perturbations de l’approvisionnement pétrolier dans la région.
Dans le même temps, les principaux indices boursiers américains ont affiché des performances positives. Le Dow Jones Industrial Average a gagné 305 points, soit 0,7%, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont progressé respectivement de 0,7% et 1%. Cette tendance haussière reflète un regain de confiance des investisseurs, favorisé par la diminution des tensions géopolitiques. Les valeurs technologiques comme Broadcom et Nvidia ont particulièrement bénéficié de ce climat, avec des hausses respectives de 4% et 2%. Le secteur aérien a également profité de la baisse des cours pétroliers, United Airlines, Frontier et Delta affichant chacune des progressions supérieures à 2%.
Ces mouvements de marché illustrent la sensibilité des différents actifs aux développements géopolitiques et aux décisions politiques. Alors que les cours du pétrole réagissent négativement à la perspective d’un assouplissement des sanctions contre l’Iran, les marchés actions interprètent cette même information comme un facteur de stabilité propice à la prise de risque.