Une montée en flèche des prix du pétrole a marqué la fin de la semaine, propulsée par des rumeurs insistantes selon lesquelles la première exportatrice de brut au monde, l’Arabie Saoudite, envisage de prolonger les réductions d’approvisionnement jusqu’à l’année prochaine. Parallèlement, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et ses alliés explorent de nouvelles pistes de réduction, amplifiant les tensions dans un contexte déjà marqué par les troubles au Moyen-Orient, notamment l’intensification du génocide palestinien.
Le baril de Brent s’est hissé de manière spectaculaire, affichant une progression de 4,06% pour atteindre la barre impressionnante de 80,56 dollars. Le brut américain, le West Texas Intermediate (WTI), n’est pas en reste, enregistrant une hausse significative de 4,02%, le propulsant à 75,83 dollars.
Toujours est-il qu’il convient de noter que lors des séances précédentes, les prix avaient atteint leurs niveaux les plus bas des quatre derniers mois, marquant une période d’incertitude alors que les inquiétudes quant aux répercussions du génocide palestinien mené par l’Occupant s’atténuaient.