Une nouvelle unité a été crée au sein de l’Office de police européen, Europol, dans le but de faire face à la cyber-propagande de l’Etat Islamique sur les réseaux sociaux.
Ils seront 15 à 20 « cyber-policiers » à détecter les comptes liés aux partisans de Daech sur les réseaux sociaux, mais surtout sur Twitter qui, d’après le quotidien britannique The Guardian, représente le réseau social favori des partisans de Daech pour faire leur propagande. Selon une récente étude américaine, au moins 46.000 comptes Twitter sont liés à ce groupe terroriste, dont plusieurs ont été créés pour recruter de nouveaux combattants, mais aussi de nouvelles femmes pour « Jihad al nikah ».
L’Europol a déjà commencé sa coopération avec les sociétés opérant dans les télécommunications en vue de détecter les comptes suspects. Le directeur de l’Europol, Rob Wainwright, a déclaré à l’AFP qu’une fois les comptes détectés et signalés, ils seront supprimés en quelques heures par les réseaux sociaux.