Les dirigeants africains appellent à un cessez-le-feu immédiat au Congo

Les dirigeants africains ont ordonné lundi une cessation immédiate des hostilités dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) où les combats ont entraîné la perte de vies et de biens ainsi que des déplacements massifs.

Les dirigeants du Kenya, de l'Ouganda, du Rwanda, du Soudan du Sud, de la RDC, du Burundi et de la Tanzanie ont appelé les groupes armés à se retirer des positions récemment prises.

 "Ce faisant, le processus politique devrait être intensifié par toutes les parties afin de permettre aux citoyens de la RDC de se sentir en sécurité et de pouvoir reprendre et poursuivre leurs activités sociales, culturelles et économiques respectives", ont déclaré les dirigeants dans un communiqué conjoint, à l'issue de la réunion d'une journée dans la capitale kényane, Nairobi.

Les dirigeants ont ordonné que tout langage offensant, discours de haine, menaces de génocide et autres doit cesser et doit être découragé par toutes les parties.


"Le conclave a convenu que la cessation des hostilités, le cessez-le-feu inconditionnel, la participation aux processus politiques dans le pays, la priorisation et la participation au développement du pays, la citoyenneté, la présence d'éléments étrangers négatifs, le sort des combattants lors de la réintégration et le statut des réfugiés et des personnes déplacées à l'intérieur du pays font partie des problèmes critiques qui nécessitent une résolution concertée, urgente et durable », ont-ils déclaré.

Les dirigeants se sont engagés à contribuer à la réconciliation et à une paix durable et étaient déterminés à trouver une solution rapide au conflit en RDC, en particulier dans le Nord et le Sud Kivu ainsi que dans les provinces de l'Ituri.

Les dirigeants ont ordonné que la Force régionale devrait, en coopération avec les forces militaires et administratives de la RDC, chercher à stabiliser et à assurer la paix dans le pays.

Les analystes régionaux, cependant, disent que la Force régionale aura probablement du mal à pacifier la vaste région forestière qui compte de nombreux groupes rebelles aux intérêts différents.

Réalités avec ANI

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