Les États-Unis continuent d’investir massivement dans la sécurité en Tunisie. Lors d’une rencontre avec les médias, l’ambassadeur américain Joey Hood a annoncé que Washington avait alloué plus d’un milliard de dollars depuis la révolution de 2011 pour renforcer les capacités opérationnelles et équiper les forces de sécurité tunisiennes.
La manne s’inscrit dans une volonté de consolider la stabilité et la sécurité en Tunisie depuis 2011. En équipant et en formant les forces de l’ordre, les États-Unis visent à rendre le pays plus sûr.
L’ambassadeur américain a souligné l’importance de ce partenariat entre les deux pays, soulignant que « cette coopération représente une révolution dans la formation de plus de 35 mille agents de la Garde nationale ». Cette formation, dispensée selon les normes internationales, vise à améliorer les compétences des forces de sécurité tunisiennes en matière de maintien de l’ordre, de lutte contre le terrorisme et de protection des citoyens.
Si cette coopération suscite un certain enthousiasme, elle soulève également des questions. Certains observateurs s’inquiètent des possibles dérives autoritaires et des atteintes aux droits de l’homme que ce renforcement des forces de sécurité pourrait engendrer. Il est essentiel de veiller à ce que cette coopération se fasse dans le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux.