Dans une déclaration accordée à Hakaek Online ce lundi 03 juillet 2017, Monia Ben Jemii, présidente de l’association tunisienne des femmes démocrates a indiqué que la prostitution légale est l’une des formes de violence à l’égard des femmes. Ils ‘agit d’après elle d’une forme de traite de personnes. Elle a dans ce contexte indiqué qu’il est grand temps de rompre avec ces pratiques qui nuisent à l’image de la femme.
Elle a affirmé qu’elle est pour la fermeture de l’ensemble des maisons closes en Tunisie. Toutefois elle a mis l’accent sur la nécessité d’assurer la réhabilitation des prostituées. Selon elle, la non réhabilitation des prostituées qui travaillaient dans ces lieux pourrait engendrer la prolifération du phénomène de la prostitution illégale, qui est interdite par la loi. Les contrevenantes risquent dans ce cas la prison ferme.
La présidente de l’association des femmes démocrates a appelé à la mise en place de tout un programme de réhabilitation au profit des prostituées tout en mettant l’accent sur la nécessité de réviser la loi portant sur la criminalisation de la prostitution illégale indiquant que la loi doit sanctionner désormais la personne ayant profité de services à caractère sexuel.
Il est à noter que la Tunisie fait partie des rares pays arabes qui comptent des maisons closes légales. Les femmes pratiquant la prostitution et n’ayant pas d’autorisations légales risquent une peine de prison ferme allant de 6 à 24 mois.
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