Les répercussions des récentes frappes israéliennes contre plusieurs sites stratégiques en Iran ne se sont pas limitées au terrain militaire ou politique. Le secteur aérien au Moyen-Orient est à son tour fortement impacté, avec une vague d’annulations et de redirections de vols qui paralyse une large partie du trafic dans la région.
Depuis les premières frappes survenues dans la nuit du jeudi au vendredi, plusieurs pays de la région, dont l’Iran, l’Irak, la Jordanie et les Émirats arabes unis, ont décidé de fermer temporairement leur espace aérien ou de restreindre le trafic au-dessus de certaines zones sensibles.
Les compagnies aériennes ont immédiatement réagi : Emirates, Qatar Airways, Turkish Airlines et Lufthansa ont annoncé la suspension de nombreux vols à destination ou en provenance de villes proches des zones à risque, notamment Téhéran, Bagdad, Tel-Aviv, et Beyrouth. De nombreux avions en vol ont dû être déroutés en urgence ou maintenus au sol.
Cette situation a eu un effet domino sur le trafic aérien international, notamment pour les vols reliant l’Europe à l’Asie ou l’Asie du Sud-Est. De nombreuses routes aériennes passant habituellement par l’espace aérien iranien ou irakien ont dû être modifiées, entraînant des retards importants et une augmentation des temps de vol.
(Avec agences)