A l’instar des autres plénières, l’ambiance de celle qui est consacrée au projet de budget du ministère de l’Industrie et des PME de ce mercredi 2 décembre 2020, a été électrique. Le député Adnen Hajji n’a pas du tout mâché ses mots en évoquant l’institution.
« Elle est à la phase de la mort clinique. Elle est la cause de la faillite des entreprises nationales », a-t-il lâché sous la coupole de l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple). Le député considère que la baisse du budget du ministère de l’Industrie montre que l’État ne semble entretenir aucun lien avec.
La situation de la CPG (Compagnie des phosphates Gafsa) illustre cette problématique selon le député. En effet, il estime que le problème implique des gangs. « Vous voulez faire de nos de simples ouvriers. On vous donne la Révolution et vous l’emportez vers d’autres régions », a-t-il déclaré.
L’importation des phosphates, poursuit le député, est un indicateur dangereux qui véhicule un message précis selon lui : « l’État n’a pas besoin des phosphates de Gafsa ». Il considère que de nombreuses occasions se sont présentées en vue de booster la productivité, mais elles n’ont pas été saisies. « Il existe une volonté claire de faire échouer les négociations », a-t-il encore souligné.
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