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Le vice-président de la chambre régionale des huileries (maâsra) de Sfax, Morsi Chaâbane a déclaré samedi 24 octobre à Diwan FM que le nombre d’huileries qui ont ouvert leurs portes depuis le début de la saison de récolte des olives dans la région, le 18 octobre ne dépasse pas les huit unités sur plus de 250 qui existent à Sfax
Il a attribué ce fait inédit qui voit les propriétaires des huileries refuser d’ouvrir leurs usines au début de la saison de récolte des olives avant les dates habituelles (le premier dimanche de novembre de chaque année) à la faiblesse de la récolte cette année, en plus des prix élevés des olives, soulignant que le prix d’un kilogramme d’olives dépasse le dinar.
« Cela signifie que le prix d’un litre d’huile d’olive pour cette année est estimé à environ 9 dinars, ce qui est inacceptable et contribuera sans doute à la baisse de la demande de ce produit, estime-t-il. Le nombre d’huileries qui ouvriront leurs portes ne dépassera pas au mieux 100 usines. Les pressoirs d’uile d’olive à Sfax sont menacés de fermeture définitive et d’extinction en raison des pertes qu’elles subissent de saison en saison et de l’envolée faramineuse de leurs dettes ».
Notons enfin qu’il a été décidé de donner le coup d’envoi de la saison de récolte des olives au gouvernorat de Sfax le 18 octobre, alors que ce gouvernorat produira environ 80 mille tonnes d’olives et son équivalent de 17 mille tonnes d’huile d’olive, soit un quart de la production nationale d’huile d’olive.
H.A.
