Les journalistes tunisiens entament à compter de ce lundi 23 novembre 2020 une série de mouvements de protestation et ce, jusqu’au jeudi prochain. Selon le président du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Mohamed Yassine Jlassi, ces mouvements de protestation se poursuivront jusqu’à la satisfaction des revendications professionnelles des journalistes ajoutant que ces derniers sont prêts à opter pour d’autres formes de militantisme pour mener à bien leur combat. S’exprimant au micro de l’agence TAP, le président du SNJT a noté que les journalistes portent à compter de ce lundi le brassard rouge appelant, à cette occasion, l’ensemble des professionnels du secteur à contribuer à la réussite de cette série de mouvements de protestation, à unifier les revendications et à se mobiliser dans l’objectif de les réaliser. Il a ajouté que le port du brassard rouge se poursuivra jusqu’au jeudi 26 novembre courant qui sera déclaré officiellement comme une journée de colère au cours de laquelle plusieurs sit-ins seront observés notamment à la place de la Kasbah ainsi que dans d’autres régions à compter de 11 heures. Un rassemblement est également prévu devant le siège du SNJT à l’avenue des Etats Unis à Tunis.
Il a rappelé que le bureau exécutif du SNJT réuni jeudi dernier a également décidé une grève générale dans le secteur du journalisme le 10 décembre prochain qui coïncidera avec la déclaration universelle des droits de l’Homme. Ces mouvements de protestation interviennent pour exprimer le rejet de la politique de laxisme adoptée par le gouvernement de Hichem Mechichi notamment en ce qui concerne les dossiers en suspens liés aux droits professionnels et économiques des journalistes. Parmi ces revendications, on note notamment la publication des conventions (cadre et sectorielle) au journal officiel de la République Tunisienne ainsi que le démarrage effectif du processus de réformes dans les institutions médiatiques.
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