En partenariat avec l’association des Etudes bourguibiennes présidée par l’ancien diplomate Ahmed Ounaïes, l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts Beït al-Hikma organise, les 1er et 2 juin, “les Journées d’études bourguibiennes”.
Pour ce faire, les organisateurs de cette première session ont fait appel à dix conférenciers de grand calibre. Ayant tous connu la période bourguibienne et partagé l’idée de progrès -tout en gardant la distance critique inhérente à l’esprit de recherche – la mission leur a été confiée pour tenter d’évaluer, de cerner et de mettre en valeur l’œuvre du grand réformateur.
Le programme de cet évènement d’envergure comportera une dizaine d’interventions portant sur les réformes fondamentales entreprises, dès le milieu des années1950, par le Combattant suprême. Des réformes, faut-il le rappeler, qui ont transformé d’une manière radicale la société tunisienne et l’ont projetée sur une trajectoire de progrès et de modernisation.
Avec au programme un discours d’ouverture de Mahmoud Ben Romdhane, président de l’Académie qui abritera cette rencontre, la première journée présidée par l’universitaire et historienne Mounira Chapoutot Remadi, sera marquée par la présentation de 5 interventions portant sur “L’école de la République” (Noureddine Dougui), “La réforme de l’éducation” (Rabaa Ben Achour), “Bourguiba et la langue française” (Samir Marzouki), “Culture et information” (Abdelaziz Kacem), “La réforme des mentalités ” (Emna Belhaj Yahia).
Le programme de la deuxième journée sera aussi d’une richesse, d’une qualité et d’une originalité. Dirigé par Faïza Kéfi, ancienne ministre et ex-présidente de l’UNFT, le panel réunira cinq autres intervenants, en l’occurrence Mahmoud Ben Romdhane (“Les réformes sociales”), Faouzia Charfi (“La science et la technologie”), Selma Hajri (“Le planning familial”), Afif Chalbi (“Fonder une économie nationale”) et Salem Mansouri (“L’idée de planification”).