Sous les feux de la rampe du Théâtre Municipal de Tunis, la 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage a ouvert ses portes, marquant ainsi un quart de siècle de célébration des arts scéniques en Tunisie et en Afrique.
Cette édition anniversaire, placée sous le thème « Théâtre, Génocide et Résistance », revêt une importance particulière. Le directeur du festival, Mohamed Mounir Argui, a souligné l’importance de ce thème dans un contexte international marqué par de multiples crises. « Le théâtre n’est pas seulement un art, c’est aussi une arme pour défendre les droits de l’homme et les libertés fondamentales », a-t-il déclaré à Nova.
Parmi les temps forts de cette édition, on retiendra le spectacle « Frontières – Confini #Tunisie » de la Compagnie Instabili Vaganti. Cette coproduction italo-tunisienne, présentée les 27 et 28 novembre au Palais du Théâtre el Halfaouine, est un véritable voyage artistique à travers les frontières géographiques, culturelles et personnelles.
Grâce à des performances mêlant danse, théâtre et vidéo, des artistes tunisiens et italiens explorent les notions de frontière et d’identité. Les ruines de Carthage et d’Oudna servent de toile de fond à ce spectacle envoûtant, où les corps dansent et les voix s’élèvent pour célébrer les racines communes des deux cultures.
Les Journées Théâtrales de Carthage ne sont pas seulement une vitrine du talent artistique tunisien et international. C’est aussi un lieu de rencontre et d’échange, où les artistes, les intellectuels et le public peuvent débattre des grands enjeux de notre temps.
En choisissant le thème du génocide et de la résistance, le festival réaffirme son engagement en faveur de la paix, de la justice et des droits de l’homme. C’est un appel à la solidarité avec toutes les victimes de l’injustice et de la violence.
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