Mabrouk Hrizi, Lamia Khemiri, Imed Daimi, Tarak Kahlaoui, et bien d’autres figures emblématiques de Harak Tounes crient à une campagne de dénigrement orchestrée à leur encontre.
La porte-parole du parti Lamia Khemiri a annoncé ce lundi 29 mai sur sa page facebook, que son bureau a été volé: son ordinateur et des biens précieux, selon elle, ont disparu. Elle a expliqué que son ordinateur contient des dossiers relatifs à différentes affaires politiques et sécuritaires dont elle est chargée.
De con côté, Mabrouk Hrizi a insisté que « cette campagne de dénigrement » a commencé par l’enregistrement audio « truqué » de Adnan Mansar qui, d’après lui, ne cherchait en réalité qu’à apaiser « la colère » des militants du CPR.
Tarak Khalaoui et Imed Daimi ont été les premiers à annoncer que leur parti subit sans relâche des campagnes systématiques. Toutefois, les leaders d’Al Harak se sont montrés réticents par rapport à l’affaire Jarraya. Samir Ben Amor est allé jusqu’à remettre en doute l’indépendance de la justice qui selon lui a une politique de deux poids et deux mesures en traitant l’affaire de Chafik jarraya. Alors que la campagne coup de filet anticorruption du chef de gouvernement était largement et solennellement saluée par une grande partie de la population et même par des courants politiques opposants, Al Harak semble être le seul parti à ne pas pouvoir digérer cette lutte anticorruption en sortant les mêmes arguments usés et en soulevant les mêmes questions vieillottes « de Kamel Letaif, au pétrole, à l’accusation de la France .. » en d’autres termes, on parle de tout et de rien sans illustration ni fondement. Les prochains jours prouveront peut être cette panique qui secoue Al Harak après le Coup de filet de Chahed.
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