Le spectre des incendies continue de hanter l’Algérie. Alors que le pays peine à se remettre des feux ravageurs des dernières années, de nouveaux foyers ont éclaté dans plusieurs régions. Selon un communiqué de la Protection civile, pas moins de 13 incendies sont toujours actifs, ravagent forêts, cultures et vergers à travers le pays.
Béjaïa, Boumerdès, Médéa, Jijel, Skikda, Mila, Souk Ahras, Guelma et Biskra sont les principales provinces touchées par ces nouveaux feux. Les équipes de sapeurs-pompiers sont mobilisées en masse pour tenter de maîtriser les flammes, aidées par des moyens aériens.
Si la situation est préoccupante, il faut noter que les efforts des secours ont permis d’éteindre huit autres incendies dans différentes régions du pays. Ces succès témoignent de la réactivité des équipes de lutte contre le feu, mais aussi des conditions difficiles dans lesquelles elles interviennent.
La sécheresse prolongée qui sévit en Algérie depuis plusieurs années a considérablement aggravé la situation. Les forêts, déjà fragilisées, sont devenues des poudrières. Les autorités ont mis en place un dispositif de lutte contre les incendies important, comprenant notamment des avions et des drones. Néanmoins, face à l’ampleur de la tâche, les moyens semblent parfois insuffisants.
Les incendies répétés ont des conséquences dramatiques pour l’Algérie. Outre les pertes humaines et matérielles, ils entraînent une dégradation importante des écosystèmes, avec des conséquences à long terme sur la biodiversité et le climat.
La lutte contre les incendies est devenue un enjeu majeur pour l’Algérie. Les autorités doivent redoubler d’efforts pour prévenir les feux, améliorer les moyens de lutte et sensibiliser les populations aux risques. Il est également urgent de mettre en place des politiques de gestion durable des forêts pour renforcer leur résilience face au changement climatique.