Le Groupement des coordinations régionales des travailleurs de chantiers a annoncé vendredi 1er mai qu’il entamera une grève nationale qui comprendra 14 ministères, à compter du 8 juillet pour protester contre l’incapacité du gouvernement à répondre aux demandes urgentes des travailleurs et à mettre fin aux souffrances qui endurent depuis une bonne dizaine d’années.
Dans une déclaration publiée à l’occasion de la Journée internationale du travail, le Groupement exprime son intention d’intensifier ses actions dans tous les gouvernorats, de boycotter les examens nationaux et de quitter les centres de travail, dénonçant le non-respect par le gouvernement du procès-verbal de l’accord du 28 décembre 2018 et son intention de le condamner, à en croire le Groupement.
Ce dernier a par ailleurs averti le gouvernement « contre l’adoption des solutions sécuritaires, des menaces et des intimidations, en référence aux travailleurs qui ont reçu par erreur commise principalement par le ministère et qui n’ont aucune responsabilité dans l’erreur commise dans la distribution de la fameuse assistance gouvernementale de 200 dinars ».
« Des parties au sein de l’Etat poussent vers cette solution sécuritaire, observe le Groupement. Cela ne fera qu’exacerber les tensions et créer un chaos qui servira les intérêts des seuls corrompus et risque de menacer la paix sociale ».
H.A.