La coordination des partis sociaux-démocrates (Courant démocrate, al-Joumhouri et Ettakatol) a fustigé la récurrence des violations policières et judiciaires à l’endroit de certains acteurs de la société civile et opposants politiques.
Ils dénoncent, également, les discours de trahison et de division et les propos accusateurs employés par le président de la République contre les adversaires politiques.
Ces partis critiquent, aussi, les autorités en place qui continuent d’ignorer la gravité de la crise sociale et économique à la quelle fait face le pays.
Dans une déclaration publiée, mercredi, les trois partis fustigent l’instrumentalisation des services de la police et de la justice et « le harcèlement des opposantes et des opposants », imputant au président de la République et aux ministres de l’Intérieur et de la Justice la responsabilité de ces agissements.
Le Courant démocrate, al-Joumhouri et Ettakatol ont réitéré leur engagement à faire front contre une « dictature rampante » en Tunisie.