C’est aujourd’hui, dimanche 27 novembre 2016, que sera clôturé le sommet de la Francophonie, organisé à Madagascar en présence d’une vingtaine de Chefs d’État et de gouvernement. Principaux points abordés lors de l’édition 2016 du sommet, la crise sécuritaire, la lutte contre le terrorisme et inévitablement la brûlante question de la migration.
« La francophonie doit être aux côtés des peuples qui se battent pour leurs aspirations à des élections libres et transparentes, avec des ordres constitutionnels qui soient respectés », a déclaré François Hollande, président de la République française, en marge du sommet.
De fait, le continent africain, majoritairement francophone, vit sous la menace permanente du terrorisme, à commencer par la Tunisie qui vient de commémorer le premier anniversaire de l’attentat du 24 novembre 2015, où 12 membres de la Garde présidentielle ont perdu la vie. Boko Haram, sous l’égide de Daech, continue, pour sa part, à faire des ravages non seulement au Nigéria, mais aussi près du bassin du lac Tchad. Sans compter la menace d’Al Qaïda Au Maghreb Islamique (AQMI).
Par ailleurs, la récente élection de Donald Trump à la tête de l’Exécutif américain a été abordée par les Chefs d’État et de gouvernement francophones, notamment son projet de bâtir une muraille entre les États-Unis et le Mexique. « Une identité ne se protège pas en érigeant des murs », a clamé François Hollande. « Les pays qui ont les moyens d’accueillir les migrants se barricadent derrière des murs dérisoires », a renchéri Michaëlle Jean, secrétaire générale de la Francophonie.
Autre intervention marquante lors du sommet de la Francophonie, celle de Justin Trudeau, Chef du gouvernement canadien. Le jeune premier ministre est, en effet, allé plus loin en matière d’ouverture, en abordant la question des communautés gays et lesbiennes. « Ici, on aime parler des droits et des libertés. Les membres des communautés lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres souffrent dans énormément de pays », a-t-l lancé.