La signature définitive d'un accord entre la Tunisie et le Fonds Monétaire International (FMI) n'a toujours pas eu lieu. Interrogé sur la question par La Republica, Nabil Ammar, Chef de la Diplomatie tunisienne, considère que nul ne doit "contraindre la Tunisie à mettre en place des réformes profondes en si peu de temps".
Le FMI, souligne-t-il, a établi des exigences, alors que le gouvernement tunisien tente d'appliquer différentes réformes. "Il faut penser à la justice sociale. Si on ne le fait pas, il y aura d'autres Tunisiens qui seront contraints à migrer clandestinement vers d'autres pays. Les négociations se poursuivent avec le FMI", a-t-il expliqué.
Dans ce même ordre d'idées, Nabil Ammar n'a pas manqué de saluer l'aide italienne accordée à la Tunisie, appelant à élargir le partenariat entre les deux pays.