Les prix du pétrole ont connu une volatilité modérée jeudi, les investisseurs restant prudents face aux réductions attendues de la production de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et ses alliés. Les cours pétroliers se sont également renforcés en raison de données économiques chinoises plus faibles que prévu puisque la deuxième économie mondiale est la plus grande consommatrice de brut au monde.
Coup de fouet pour le pétrole
Le baril de Brent s’échangeait à 83,23 dollars ce matin, marquant une hausse de 0,21 %. Pour ce qui est du brut américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), il s’établissait au moment de la mise sous presse à 78,02 dollars, témoignant une évolution similaire à celle du Brent, de 0,21 %.
Les membres de l’OPEP doivent tiennent une réunion en ligne aujourd’hui. Les discussions en amont de la réunion ont porté sur de nouvelles réductions de production, même si les détails doivent encore être convenus. Un resserrement des vannes pétrolifères par les pays disposant de plus de 70% des réserves prouvées de pétrole au monde soutiendrait les prix du pétrole. Toujours est-il que les investisseurs s’interrogent sur la capacité de l’organisation à parvenir à un accord.
Ralentissement de la croissance chinoise : Risque pour la demande de pétrole
En parallèle, les données chinoises font peser un certain pessimisme sur les cours du pétrole. L’activité manufacturière chinoise s’est contractée pour le deuxième mois consécutif en novembre, à un rythme plus rapide que prévu. Par ailleurs, le ralentissement de la croissance chinoise pourrait entraîner une baisse de la demande de pétrole, ce qui pourrait peser sur les prix.
Les investisseurs s’attendent à ce que les prix du pétrole restent volatils dans les semaines à venir, les facteurs à l’œuvre étant susceptibles de se poursuivre, selon une enquête menée par l’agence de presse britannique, Reuters.
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