La coordination d’El Kamour, depuis la semaine dernière, a décidé de reprendre « ses activités ». Elle a même menacé de fermer, à nouveau, la vanne de pétrole si le gouvernement ne mettait pas en application les accords signés avec les sit-inneurs. Seulement, la coordination poursuit ses déclarations déplacés.
Dimanche 14 février 2021, par la voix de son coordinateur général Tarak Haddad, la coordination d’El Karmour s’est délibérément attaquée à l’Armée Nationale. Celle-ci, rappelons-le, a empêché les sit-innteurs de fermer la vanne de pétrole. Il s’agit, après tout, de son travail, sachant qu’un décret présidentiel a été promulgué par feu Béji Caïd Essebsi, alors qu’il était président, permettant à l’Armée Nationale de protéger les sites essentiels.
Inutile de revenir sur les propos employés par Tarak Haddad à l’égard de l’Armée Nationale, tant ils sont dénigrants, impensables et indignes. Dans une tentative de se rattraper, le même homme a publié une autre vidéo dans laquelle il a voulu « s’expliquer », en affirmant qu’il « parlait de personnes qui n’avaient aucun lien avec l’Armée ».
Seulement, le mal est fait et l’Armée Nationale, qui est le symbole de la Tunisie et de la loyauté, a été attaquée. Les trois présidences – Carthage, La Kasbah et Bardo – se sont distinguées par leur silence après les propos de Tarak Haddad. La seule réaction est venue d’une association de militaires. Celle-ci a fermement dénoncé les propos du sit-inneurs en chef, assurant qu’elle suivra les procédures légales nécessaires à son encontre.
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