Dans une intervention sur les ondes de la radio nationale, Sadri Ben Azzouz, président de la chambre nationale des propriétaires des cafés a appelé aujourd’hui, jeudi 1er août 2024 l’autorité de tutelle à intervenir pour réglementer et organiser le secteur en posant des limites aux cafés anarchiques et illégales.
Et d’ajouter que ces cafés qui n’ont aucune légalité d’existence partagent avec les cafés accrédités et réglementés les quantités de café qui leur sont destinées par l’Office Nationale de Commerce. « On réserve 30 tonnes de cafés annuellement aux professionnels du secteur. Sauf que cette quantité ne suffit plus depuis l’apparition des cafés anarchiques », a-t-il révélé au micro de Nabila Abid dans « Yaoum said ».
L’intervenant a précisé que les cafés anarchiques sont à l’origine d’un état de chaos dans la mesure où ils échappent au contrôle du secteur. Il a noté dans ce cadre que les cahiers des charges ne sont plus soumis à un contrôle ce qui cède le passage devant ces cafés illégaux.
« On compte environ 20 000 cafés organisés dans le pays. Et ceux-ci souffrent d’un manque dans la distribution des cafés surtout depuis les deux dernières semaines », a-t-il signalé. Et d’ajouter que le manque de café rajoute une couche au manque du sucre qui perdure depuis un moment tout en notant que le thé aussi n’est plus disponible en quantités suffisantes.