Le Pacte de Carthage, que ce soit dans sa première ou sa seconde version, n’est qu’une manière de résoudre la crise de la coalition au pouvoir selon Ahmed Seddik, président du bloc parlementaire du Front Populaire (FP). « Il ne s’agit aucunement d’une solution pour sortir le pays de la crise », a-t-il déclaré ce mardi 29 mai 2018 aux médias.
Il a mis en garde, dans ce contexte, contre les résultats catastrophiques qui seront obtenus avec la démarche actuellement entamée dans le pays. « Depuis le début, l’orientation choisie était erronée. Aujourd’hui, nous ne faisons que récolter les fruits de ce processus », a-t-il assuré, ajoutant que l’échec du Pacte de Carthage était prévisible dès le départ.
Cependant, selon Ahmed Seddik, les tunisiens n’ont rien perdu, il n’a jamais été question, dans le Pacte, de leur situation. « Il ne s’agit que d’un travail politique, d’une mauvaise gestion du conflit d’intérêts entre ceux qui gouvernent la Tunisie », a-t-il conclu.
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