Les ravages chiffrés du génocide palestinien

L’intensification des crimes génocidaires menés par l’Occupant a laissé dans son sillage des ravages sans précédent à Gaza, selon les dernières évaluations des organisations internationales.
Logement : Un désastre humanitaire
Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), les attaques de l’Occupant génocidaire ont engendré la destruction de plus de 41 mille logements et des dommages sur plus de 222 mille autres. Ces chiffres sont décrits par les journalistes de Reuters à Gaza comme des dévastations à grande échelle. Un reporter colon, témoin de la situation à Beit Hanoun, a déclaré que « à peine un seul bâtiment habitable reste debout », dans une ville qui abritait plus de 52 mille personnes avant le conflit. Au total, on estime qu’au moins 45 % des logements de Gaza ont été endommagés ou détruits, créant une crise humanitaire sans précédent dans la région.
Écoles et hôpitaux : L’éducation et la santé en ruines
Le rapport du 15 novembre de l’OCHA souligne que 279 établissements d’enseignement ont été endommagés, soit plus de la moitié du total, privant ainsi les 625 mille étudiants de Gaza de l’accès à l’éducation. Un coup dévastateur pour l’avenir de la jeunesse de la région, partie intégrante de la politique d’extermination programmée et systématique du peuple palestinien menée par l’État voyou.
Au demeurant, le ministère de la Santé de Gaza indique qu’au 16 novembre, seuls 9 des 35 hôpitaux de l’enclave fonctionnaient partiellement, les autres ayant dû cesser leurs services médicaux formels. Par ailleurs 55 ambulances ont également été endommagées, aggravant une situation déjà critique. De sévères pénuries de médicaments et de produits sanguins sont également signalées, mettant la vie de nombreux Gazaouis en danger, ambition principale de l’ethnocide mené par les colons.
Eau et assainissement : Une crise à multiples facettes
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) alerte sur une crise imminente liée à l’eau potable. En raison du manque de carburant, 70 % de la population du sud de Gaza est privée d’un accès essentiel à l’eau potable, créant une situation humanitaire critique. La généralisation des crimes génocidaires menés par l’État voyou a laissé la bande de Gaza dans un état de dévastation totale, affectant tous les aspects de la vie quotidienne. La communauté internationale se retrouve face à une urgence humanitaire majeure, toujours mise en sourdine dans les débats publics de certaines puissances occidentales comme la France.

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