Dans les jours qui ont suivi le début de l’opération « Déluge d’al-Aqsa », les cours pétroliers ont scellé un regain, suscitant des inquiétudes quant aux effets sur l’économie mondiale. Néanmoins, au cours des dernières 24 heures, une baisse des prix du brut et du gaz s’est manifestée.
La Résistance du Hamas et le marché pétrolier
Le Brent, a connu un léger recul, perdant environ 0,5% de sa valeur pour se fixer à environ 85 dollars par baril. Pourtant, il est essentiel de noter que, jusqu’à présent du moins, la résistance du Hamas n’a pas eu d’effets majeurs sur le marché pétrolier. L’absence de tendance baissière significative s’explique en grande partie par le fait que la Palestine et son occupant ne sont pas des acteurs clés dans la production de pétrole brut, dont les prix internationaux sont déjà en baisse. Le Brent se maintient à 85,5 dollars les 159 litres, enregistrant déclin de 0,3%, tandis que le WTI, la référence américaine, s’établit à 83 dollars le baril, perdant 0,5% de sa valeur.
Par ailleurs, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) souligne qu’il n’y a eu aucun impact sur l’offre pétrolière », mais prévient que « les marchés resteront sur le qui-vive au fur et à mesure de l’évolution de la crise ».
Une chute marquée des prix du gaz
En parallèle, le gaz naturel de l’indice TTF a également connu une baisse significative, chutant à 46 euros par mégawatt-heure, soit une réduction d’environ 6,5% en une journée. Il va de soi que ces fluctuations de prix auront des répercussions à long terme sur les coûts des carburants si elles se maintiennent.