Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a appelé ses ressortissants à éviter les déplacements effectués au niveau des frontières tuniso-libyennes et algériennes, mais également au niveau du Niger, du Mali, de la Mauritanie et le Sud du Maroc.
Le Quai d’Orsay estime, en effet, que la menace terroriste persiste encore dans la zone, mais à un niveau réduit, puisqu’il considère que la situation sécuritaire s’est relativement améliorée. Dans ce même contexte, il a attiré l’attention sur l’Algérie.
Alors que toute la carte du pays était couverte de rouge et d’orange, une bonne partie du pays est passée au jaune à présent, regroupant les villes d’Alger, d’Oran et de Ghardhaïa. Le ministère français a assuré, en effet, que le pays mène depuis les années 90 « une lutte systématique contre le terrorisme ». « Les forces de sécurité sont engagées dans la lutte contre les différents réseaux opérant sur le territoire algérien. Il convient, néanmoins, d’être attentif à l’évolution de la situation sécuritaire, notamment pour les déplacements et se conformer aux instructions que les autorités algériennes peuvent donner sur le plan local », peut-on encore lire dans le communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères.
Sur la carte publiée par la Diplomatie française, on constate que la frontière entre le Sud tunisien et le sud Est de l’Algérie est placée en rouge, signe que les autorités françaises considèrent, malgré tout, que cette zone présente un haut risque pour ses ressortissants.
Ces zones frontalières ont toujours été classées en rouge, donc « formellement déconseillées« , étant donné que de nombreuses opérations de contrebande y sont menées, en plus des activités des éléments terroristes.
