13 députés se sont rendus lundi 5 juin 2017 à Tataouine afin de dresser un état des lieux de l’évolution de la situation sociale. Sur place, ils ont été reçus par les forces de sécurité du gouvernorat.
Ces derniers ont profité de la présence des élus pour faire part de leur détresse quant aux difficiles conditions de travail qu’ils vivent. « Depuis la création des syndicats des sécuritaires, nous n’avons cessé de demander à l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), dans un premier temps, puis à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) d’élaborer des textes de lois régissant notre métier », se plaint un sécuritaire à l’adresse d’Abldeatif Mekki, président de la commission parlementaire de défense et de sécurité, et de Taïeb Medini, président de la commission de législation générale.
« Pourquoi avoir accéléré l’adoption de la loi électorale et pas la loi sur la protection des sécuritaires ? », s’interroge un autre agent.
Face à cette détresse, Abdelatif Mekki assure que sa commission se penchera sur le sujet. « Un thème essentiel », déclare-t-il. De son côté, Taïeb Medini souligne que le projet de loi sur la protection des sécuritaires devrait lui être présenté d’ici la fin du mois de juin 2017.
Rappelons que les sécuritaires ont été particulièrement visés lorsque les tensions avaient atteint leur paroxysme à Tataouine. Plusieurs postes de police relevant de la Garde Nationale ont été saccagés et brûlés.
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