Les syndicats de base relevant de Tunisair ont décidé, en ce lundi 11 mai 2020, de poursuivre l’ancien député Al Harak, Imed Daïmi en justice. Le motif étant ses dernières déclarations portant atteinte à la compagnie aérienne nationale ainsi qu’aux syndicalistes de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Daïmi avait, en effet, attaqué la centrale syndicale pour avoir dissimulé des affaires de corruption à Tunisair dans lesquelles des syndicalistes sont impliqués, selon ses dires.
Il avait, également, indiqué que des réseaux de prostitution existaient au sein de la compagnie pour faire pression sur les responsables.
L’ensemble de ces infractions avaient poussé le ministre d’Etat chargé du Transport et de la Logistique, Anouar Maârouf à tirer la sonnette d’alarme, d’après l’ex-élu.
Pour sa part, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki a qualifié les propos de Daïmi de dangereux jugeant qu’ils n’étaient pas innocents dans la mesure où ils avaient pour objectif de fragiliser la compagnie aérienne nationale pour préparer sa cession par la suite, rapporte l’agence de presse officielle TAP.
Dans ce sens, Mbarki a assuré que Tunisair est une ligne rouge tout comme le reste des entreprises publiques appelant les syndicats de base de la compagnie aérienne de défendre leur établissement.
Signalons que Imed Daïmi avait, auparavant, évoqué certains dépassements au sein de Tunisair, notamment l’obtention d’un faux certificat de maladie par le PDG de la société, Elyes Mnakbi admis à l’hôpital militaire et conseillé un repos de dix jours suite à un malaise.
Des allégations catégoriquement démenties par la compagnie aérienne nationale qui avait nié avoir falsifié un certificat afin de camoufler une affaire de corruption administrative au sein de Tunisair.
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