Les tensions au Moyen-Orient font bondir le prix du pétrole

Les cours pétrolifères ont brusquement grimpé de 5 %, déclenchant des inquiétudes sur les marchés internationaux. L’accélération des prix est alimentée aux déclarations du président américain Joe Biden, qui a confirmé que les États-Unis discutaient d’éventuelles frappes de l’Occupant contre des installations pétrolières iraniennes. Cette annonce est intervenue alors que le président, en déplacement officiel, a été interrogé sur son soutien à une telle opération. Sa réponse, « Nous en discutons », a suffi à alimenter la nervosité des marchés.

L’Iran, septième producteur mondial de pétrole, exporte près de la moitié de sa production, principalement vers la Chine. Toute perturbation de cette chaîne pourrait donc avoir des répercussions mondiales. En effet, depuis une récente attaque de missiles iraniens contre l’Occupant génocidaire, le prix du baril de Brent, référence mondiale, a bondi de 10 %, atteignant 77 dollars, bien que ce chiffre reste en deçà des sommets observés plus tôt dans l’année.

Si cette hausse des prix se prolonge, les consommateurs pourraient faire face à une augmentation des coûts de l’essence et des factures d’énergie, entraînant une pression inflationniste supplémentaire. Cette flambée pourrait contrarier la récente tendance à la stabilisation observée par les banquiers centraux, qui voyaient enfin la fin des chocs inflationnistes liés à la pandémie et à la guerre en Ukraine.

Bien que la demande chinoise atone et la surabondance de l’offre saoudienne aient jusqu’ici maintenu les prix relativement bas, la situation pourrait changer. Une intensification du conflit au Moyen-Orient, notamment la fermeture du détroit d’Ormuz, par où transite un tiers du pétrole mondial, représenterait un coup dur pour l’économie globale. Le risque pour la stabilité énergétique mondiale est réel, avec des conséquences potentielles sur le gaz naturel liquéfié (GNL) dont dépendent de nombreux pays.

Andrew Bailey, gouverneur de la Banque d’Angleterre, a d’ailleurs souligné les risques « très graves » que cette situation fait peser sur l’économie mondiale. Face à cette volatilité, les dirigeants du G7 appellent à la retenue, cherchant à apaiser les tensions pour éviter une nouvelle flambée des prix de l’énergie.

Cette situation s’inscrit dans un contexte géopolitique déjà tendu, où chaque décision prise au Moyen-Orient pourrait bouleverser les marchés mondiaux et fragiliser la reprise économique post-pandémie.

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