Les tensions au Moyen-Orient, qui se sont intensifiées ces dernières semaines, ont entraîné une hausse des prix du pétrole. Le baril de Brent, de référence internationale, s’échangeait à 83,71 dollars ce lundi matin, en hausse de 0,19 % par rapport à la clôture de la semaine dernière. Par ailleurs, les 159 litres de brut américain, le West Texas Intermediate (WTI), valait pour sa part 78,16 dollars, en hausse de 0,21% au moment de la mise sous presse.
Les attaques contre les troupes américaines en Jordanie et contre un pétrolier en mer Rouge ont déclenché une escalade de la violence dans la région, qui produit environ un tiers de la production mondiale de pétrole brut. Ainsi, les récents évènements ont ravivé les craintes d’une interruption de l’approvisionnement en pétrole, ce qui a entraîné une hausse des prix. La tendance haussière est confirmée par les prévisions des analystes, qui s’attendent à une poursuite de la hausse des prix du brut au cours des prochains mois. L’intensification du génocide palestinien et sa généralisation à d’autres populations arabes mêlées à la reprise économique mondiale ainsi qu’à la baisse des stocks de pétrole sont autant de facteurs qui pourraient contribuer à maintenir les prix à un niveau élevé.
Les tensions au Moyen-Orient sont un facteur de risque majeur pour l’économie mondiale. La hausse des prix du pétrole, qui en découle, pourrait entraîner une inflation accrue et une baisse du pouvoir d’achat des ménages. Les pays importateurs de pétrole, comme la Tunisie, devraient prendre des mesures pour atténuer les effets de cette hausse.
En effet, une hausse des prix du pétrole se répercuterait sur le prix du carburant et de l’électricité, ce qui pourrait entraîner une accélération de l’inflation et une baisse du pouvoir d’achat des Tunisiens.