Surnommé les « taxis de la mort » par certains usagers, les taxis collectifs ont toujours suscité un vif débat. Cette photo a été prise par un citoyen. On y voit un véhicule dans un état déplorable, menaçant de partir en pièces à la moindre secousse, d’autant plus qu’il ne semble disposer d’aucun feu arrière. Les risques d’accidents, pendant la nuit, sont donc plus élevés.
Outre l’état des véhicules, ce sont les pratiques de certains chauffeurs qui fâchent le plus. Sur l’autoroute de La Marsa, à titre d’exemple, on les voit zigzaguer pour doubler les autres véhicules dans un seul objectif : plus de course, donc plus de profits, au détriment de la sécurité des passagers et de leur confort.
Au Grand Tunis, d’après l’Observatoire National de la Sécurité Routière, 1200 autorisations de taxis collectifs ont été octroyées jusqu’à présent. C’est une entreprise privée qui s’occupe du secteur. En 2018, ces taxis de la mort ont été à l’origine de 488 accidents, causant la mort de 45 personnes et blessant 761 autres.