L’Etat d’urgence a permis de déclarer la guerre à la corruption

En réponse à  certaines voix criant à « une arrestation injustifiée et illégale » de Chafik Jarraya, en s’appuyant sur la déclaration du porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Sliti, qui a révélé que le parquet n’était pas au courant de cette arrestation, des sources sécuritaires ont affirmé que l’arrestation de Yassine Chennoufi, Chafik Jarraya et Néjib Ben Ismaël s’est effectuée dans le cadre de l’état d’urgence en application des dispositions du décret 50 de 1978.
En effet, ledit décret permet au pouvoir exécutif en la personne du chef du gouvernement, de placer toute personne dont l’activité constitue une atteinte à la sûreté nationale, sous assignation à résidence sans autorisation préalable de la justice.
A noter qu’une unité sécuritaire a perquisitionné la maison de Chafik Jarraya à une heure tardive de la soirée de mardi 23 mai à la recherche de documents et de dossiers prouvant son implication dans des affaires de corruption et d’atteinte à la sûreté nationale.
De son côté, l’Instance Nationale de lutte contre la Corruption (INLUCC) a publié mardi 23 mai un communiqué selon lequel elle appelle le ministère de la Justice , dans le cadre de la politique pénale de l’Etat à autoriser le ministère public d’accorder la priorité aux dossiers de corruption.

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