Les ministres de l’Equipement, Mohamed Salah Arfaoui, et de l’Agriculture, Saad Seddik, des députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et des représentants de la société civile, se sont réunis récemment en vue de trouver les solutions adéquates à la reprise des activités de la société Petrofac dans les plus brefs délais et ce, suite à des mois de sit-in et de mouvements protestataires.
Les parties réunies se sont engagées à régulariser la situation professionnelle des employés qui détiennent des diplômes universitaires en leur permettant de signer des contrats officiels avec la société Petrofac.
Il a été également décidé de créer une société de services à l’île de Kerkennah, financée par les sociétés pétrolières de la région, et ce, en vue de créer de nouveaux emplois au profit des chômeurs dont notamment ceux qui ne détiennent pas des diplômes universitaires.
Il est à rappeler que le blocage de la société pétrolière de prospection et d’exploitation énergétique, Petrofac, qui dure depuis plusieurs mois, engendre une perte quotidienne de l’ordre de 200 mille dinars dont plus de la moitié est subie par l’Etat tunisien (actionnaire à raison de 55% dans cette société).
Étonnée de la passivité de l’Etat Tunisien qui n’intervient pas pour mettre un terme aux blocages répétés de ses activités par des protestataires qui n’ont aucun lien avec elle, la société britannique Petrofac avait même décidé de bloquer tous ses investissements en Tunisie et de préparer son départ.
H.B.H