Le parti Tahrir (Hizb Ettahrir) fait toujours couler beaucoup d’encre. Des médias ont rapporté que l’Etat tunisien voulait, depuis quelque temps, dissoudre ce parti, considéré comme une entité anti-constitutionnelle, qui ne respecte ni ne reconnait les bases les plus simples de l’Etat et des pratiques démocratiques.
Dans une déclaration accordée à Réalités Online, une source bien informée, au contentieux de l’Etat au ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, a confirmé que la dissolution de Hizb Ettahrir est dans le collimateur de l’Etat. « Une décision politique a déjà été prise par la présidence du gouvernement et les procédures sont en cours, vu que ce parti est considéré hors la loi. La première étape serait de suspendre ses activités, mais pour le moment la justice n’a pas donné son approbation », a-t-il détaillé.
Concernant le « timing » de cette information quelques jours après les attaques de Ben Guerdane, la même source indique que l’affaire était déjà entre les mains de la justice, et ce, bien avant ces attentats, depuis des années même. « Nous avons déjà poursuivi le président et porte-parole du parti pour s’être emparé du minbar et pour avoir porté atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. De plus, Ce parti use de ses activités religieuses comme une couverture pour le financement interne mais aussi pour le financement de ses associations », a-t-il ajouté.