L’étau se resserre sur Gharsalli et Jarraya

La chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis a transféré l’affaire du « complot contre l’Etat » dans laquelle quatre principaux accusés sont impliqués dont Chafik Jarraya et Najem Gharsalli à la Cour pénale près le tribunal militaire de première instance à Tunis. C’est ce qu’a annoncé Kamel Boujah, membre du collectif d’avocats de l’ancien responsable de sécurité Saber Laajili à la TAP.
Selon la même source, les deux cadres sécuritaires Imed Achour et Saber Lâajili ont été accusés de « divulgation involontaire de renseignements relatifs à la sécurité de l’Etat » Tandis que l’ancien ministre de l’Intérieur et ex-ambassadeur de Tunisie au Maroc, Mohamed Najem Gharsalli, et l’homme d’affaires controversé Chafik Jarraya sont accusés non seulement « d’atteinte à la sûreté de l’Etat mais aussi d’atteinte au moral de l’armée nationale« .
Chafik Jarraya, rappelons-le, a été arrêté depuis le 23 mai dernier, alors que Najem Gharsalli est toujours en cavale. Sa disparition et la non application du mandat de dépôt émis par le premier juge d’instruction du Tribunal Militaire à son encontre ont fait éclater l’un des plus grands scandales de la République tunisienne.

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