Un accrochage verbal a opposé la présidente du PDL (Parti Destourien Libre), Abir Moussi, à un agent de la police judiciaire ce lundi 20 juillet 2020 à l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple). Et pour cause : le ministère public aurait sommé les députés de lever le sit-in. L’opération a-t-elle fait l’objet d’une autorisation écrite de la part du ministère public ?
Le porte-parole et substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Tunis, Mohsen Deli, a coupé court aux doutes. « Jusqu’à présent, aucune autorisation n’a été délivrée en vue de lever le sit-in observé par le PDL à l’ARP », a-t-il déclaré à l’agence TAP.
Le porte-parole a expliqué que deux plaintes ont été déposées auprès du ministère public au sujet du sit-in. « Elles proviennent du président de l’ARP et du chef de son cabinet au sujet, selon eux, des crimes des députés du PDL qui ont entravé le travail du Parlement. Une enquête a été ouverte par la direction sectorielle des affaires criminelles relevant de la direction de la police judiciaire », a-t-il fait savoir.
Qu’en est-il, dans ce cas, des agents présents à l’ARP ? Le ministère public, selon le porte-parole, intervient pour établir des constats. « Si le crime est confirmé, il demandera la levée de l’immunité », a-t-il encore souligné.
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