L’intelligence artificielle (IA) est en passe de révolutionner notre monde. Elle a déjà un effet significatif sur l’économie et le marché du travail, et ce n’est qu’un début. Selon le Fonds monétaire international (FMI), l’IA pourrait avoir un impact sur 60% des emplois dans les pays développés. Les emplois qualifiés, tels que ceux dans les secteurs de la finance, de la santé ou de la production, sont les plus menacés.
Les pays développés doivent se préparer à ces changements
L’IA pourrait également accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif particulier sur les classes moyennes. Les salariés disposant d’ores et déjà de hauts revenus pourraient voir leur salaire augmenter plus que proportionnellement au gain de productivité que l’IA leur permettrait d’assurer.
Les pays développés doivent se préparer à ces changements afin de minimiser les effets négatifs de l’IA sur l’emploi et les inégalités. Ils doivent investir dans la formation et l’éducation afin de permettre aux travailleurs de développer les compétences nécessaires pour s’adapter à l’économie de l’IA. Ils doivent également mettre en place des politiques sociales pour soutenir les travailleurs qui perdront leur emploi à cause de l’IA.
La Tunisie, un pays à la croisée des chemins
La Tunisie, comme d’autres pays en développement, est à la croisée des chemins face à l’IA. Elle a la possibilité de tirer profit de l’IA pour stimuler sa croissance et sa productivité, mais elle doit également se préparer aux défis que l’IA représente. La Tunisie doit investir dans la formation et l’éducation afin de préparer sa population à l’économie de l’IA. Elle doit également mettre en place des politiques sociales pour soutenir les travailleurs qui perdront leur emploi à cause de l’IA.