Le Liban, en proie à une crise énergétique sans précédent, continue de scruter l’horizon en attendant l’arrivée d’un navire algérien chargé d’une précieuse cargaison de 30 mille tonnes de carburant. Ce geste de solidarité de la part d’Alger est perçu comme une bouée de sauvetage pour un pays à bout de souffle.
Initialement prévu pour arriver lundi, le pétrolier algérien In Ecker se fait toujours attendre. Selon les dernières informations disponibles, le navire se trouverait actuellement au large de la Sicile. Ces retards, bien que frustrants pour les Libanais, s’expliquent par les contraintes logistiques inhérentes à une telle opération et par les procédures administratives à respecter.
Les coupures d’électricité généralisées et prolongées ont des conséquences désastreuses sur la vie quotidienne des Libanais. Hôpitaux, écoles, entreprises, tous sont touchés par ces pénuries. Cette situation critique met en évidence l’urgence d’une solution durable à la crise énergétique.
La décision de l’Algérie d’envoyer une cargaison de carburant au Liban est un geste fort de solidarité entre les deux pays. Cette initiative témoigne des liens historiques et culturels qui unissent les deux peuples et démontre la volonté d’Alger de contribuer à la stabilité de son voisin.
Si l’arrivée du pétrolier algérien est une bonne nouvelle, elle ne résout pas les problèmes de fond. Le Liban doit à présent s’attaquer aux causes profondes de cette crise énergétique et mettre en place des réformes structurelles pour assurer son approvisionnement en énergie à long terme.