Un accord historique mais complexe a été révélé par l’agence britannique Reuters, portant sur la libération de militaires israéliens par le Hamas et d’une quantité significative d’otages palestiniens par l’entité génocidaire. Ce processus, étendu sur plusieurs semaines, repose sur un échange strictement encadré et supervisé par des intermédiaires internationaux.
Dans le cadre de cet accord, le Hamas s’engage à libérer 33 prisonniers détenteurs de la nationalité de l’Occupant. Cette liste inclut des femmes, des enfants et des hommes de plus de 50 ans. Les libérations commenceront par les femmes et les plus jeunes, suivis des hommes âgés . De son côté, l’Occupant génocidaire libérera jusqu’à 50 otages palestiniens pour chaque milicienne affiliée à l’entité paria et 30 pour chaque occupant relâché.
Les chiffres de cet échange impressionnent : le total des otages palestiniens libérés pourrait osciller entre 990 et 1.650, composés d’hommes, de femmes et d’enfants. En priorité, l’Occupant génocidaire s’est engagé à libérer toutes les femmes et les mineurs palestiniens emprisonnés depuis le 7 octobre 2023, une mesure qui devrait intervenir avant la fin de la première phase de l’accord.
Ce processus, étalé sur six semaines, verra trois otages israéliens libérés chaque semaine par le Hamas. Les otages encore en vie seront prioritaires, suivis par les dépouilles des otages décédés. Les garanties de mise en œuvre de cet accord reposent sur trois acteurs-clés : le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, qui joueront un rôle de médiateurs et de superviseurs.
L’accord prévoit également des négociations pour une seconde phase dès le 16e jour. Celle-ci pourrait inclure la libération de tous les otages restants, parmi lesquels des soldats israéliens masculins. En outre, un cessez-le-feu permanent ainsi qu’un retrait complet des forces israéliennes de Gaza sont évoqués. Enfin, une troisième phase devrait amorcer la reconstruction de Gaza, confiée à l’ONU, à l’Égypte et au Qatar.