« LIBÉREZ MARINE LE PEN ! »: Trump appelle à l’annulation de sa peine d’inéligibilité

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Le 3 avril 2025, la condamnation de Marine Le Pen a secoué l’arène politique française, mais a également attiré une vague de soutien international. En particulier, Donald Trump n’a pas manqué d’exprimer son désaveu via un message posté sur son réseau Truth Social, où il a qualifié cette condamnation de « chasse aux sorcières » visant à empêcher la leader du Rassemblement National (RN) de se présenter à la présidentielle française de 2027.

Trump, tout en précisant qu’il ne connaissait pas personnellement Marine Le Pen, a salué sa persévérance. Il a souligné qu’après des années de luttes, la condamnation de la dirigeante du RN intervenait à un moment clé de sa carrière politique, juste avant ce qui aurait pu être une « Grande Victoire ». Selon lui, cette affaire, qu’il qualifie de « mineure », ressemblerait à une simple erreur comptable plutôt qu’à un acte criminel majeur. Il a ainsi exprimé son soutien à Marine Le Pen, en appelant en lettres majuscules : « LIBÉREZ MARINE LE PEN ! »

Le président américain a également critiqué indirectement la justice française, en suggérant que des « gauchistes européens » utilisaient l’arsenal judiciaire pour réduire au silence des voix dissidentes et entraver la liberté d’expression. Ses propos, bien qu’implicites, ont été perçus comme un soutien clair à Le Pen, qu’il considère comme une victime d’une manœuvre politique.

Le soutien à Marine Le Pen ne se limite pas à Trump. Son vice-président, JD Vance, a également pris position en dénonçant la condamnation, qu’il estime être une tentative d’empêcher Le Pen de participer à la prochaine élection présidentielle. Sur la chaîne Newsmax, très prisée de la droite conservatrice américaine, Vance a déclaré que, bien que l’accusation à l’encontre de Le Pen soit « minime », l’objectif sous-jacent semblait être de l’écarter du jeu politique. Il a également insinué, à tort, que Le Pen n’était pas directement impliquée dans les faits reprochés par la justice.

Pour mémoire, Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens du Front National (aujourd’hui Rassemblement National). La peine infligée comprend cinq ans d’inéligibilité, quatre ans de prison (dont deux sous bracelet électronique), et une amende de 100.000 euros. Malgré cette sentence, la leader du RN a immédiatement fait appel, espérant annuler cette décision et poursuivre son chemin vers l’Élysée.

L’impact de cette condamnation dépasse les frontières françaises. Des personnalités de l’extrême droite européenne et mondiale, telles qu’Elon Musk, Viktor Orban, Geert Wilders et Matteo Salvini, ont exprimé leur solidarité avec Marine Le Pen, soulignant une unité grandissante parmi les mouvements nationalistes à l’échelle internationale. Pour ses partisans, cette condamnation est perçue comme un affront à la démocratie, et un signe de la lutte contre ce qu’ils appellent une élite qui utilise la justice pour faire taire ses opposants.

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