En cette journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 03 mai, le syndicat national des journalistes tunisiens a rendu public son rapport annuel portant sur la situation de la liberté de la presse en Tunisie depuis le 03 mai dernier jusqu’au 03 mai 2017.
D’après ce rapport annuel, le SNJT a enregistré durant la période en question plus de 180 cas de licenciement abusif de journalistes ainsi que plus de 480 retards dans le paiement des salaires dans les entreprises de médias.
Le même rapport a indiqué que ces chiffres représentent un signe négatif et dangereux sur le secteur en Tunisie et confirme la marginalisation des professionnels. D’après le SNJT les contrats de travail qui ne respectent pas les normes juridiques et le licenciement abusif représentent une nouvelle pratique portant atteinte aux journalistes. D’après la même institution syndicales ces pratiques mettent en péril le métier de journaliste ainsi que les libertés et le processus de transition démocratique en Tunisie.