La Tunisie est à la 149e place sur 184 pays dans l’édition 2025 de l’Indice de liberté économique, publié par le groupe de réflexion américain Heritage Foundation. Avec un score de 49 points, en légère hausse de 0,3 % par rapport à l’année précédente, le pays se situe dans la catégorie des économies « les plus réprimées », aux côtés de l’Algérie, du Liban, de la Chine et de l’Iran. La nomenclature met en lumière les défis structurels auxquels fait face la Tunisie, notamment son endettement élevé et sa stagnation économique persistante.
L’Indice de liberté économique, qui évalue dix paramètres clés, révèle une économie mondiale globalement « en grande partie non libre ». Le score moyen mondial a toutefois augmenté de 1,1 point, passant de 58,6 en 2024 à 59,7 en 2025. Cependant, la santé budgétaire s’est détériorée dans de nombreux pays, en raison de l’augmentation des déficits et de la dette publique. Cette situation risque de compromettre davantage la croissance de la productivité et de freiner le développement économique global.
Les pays classés comme « libres », « plutôt libres » ou « modérément libres » génèrent des revenus plus de deux fois supérieurs à la moyenne des autres pays, et plus de trois fois supérieurs à ceux des économies « réprimées ». La liberté économique est également corrélée à des indicateurs de bien-être général, tels que la santé, l’éducation, l’environnement, l’innovation, le progrès social et la gouvernance démocratique.
En tête du classement, Singapour conserve sa position de première économie la plus libre du monde, suivie de la Suisse et de l’Irlande. Taïwan se maintient à la quatrième place, tandis que les États-Unis occupent la 26e position. L’Argentine, quant à elle, enregistre l’une des plus fortes progressions, sortant du niveau de liberté économique le plus bas.