Pour la énième fois les embarqués sur la galère médiatique dénoncent, à juste titre, leur agression par les affectés au maintien de l’ordre public. Lors des manifestations post-révolutionnaires, les heurts n’épargnent aucune région et attirent tantôt la mitraille et tantôt l’éternelle rengaine des bombes lacrymogènes. Pour légitimer le procédé, un ancien ministre de l’Intérieur affirmait, qu’il avait à faire le choix entre les chevrotines circonstancielles et le tir à balles réelles. Pour éluder le chaos avec les postes incendiés, une troisième voie n’existait pas selon ce haut perché au sommet de l’Etat.
Depuis la Révolution de janvier 2011, la plupart des nouveaux tintamarres, arc-boutés sur l’argument d’une libre expression attirent la suspicion. Quelle est donc la raison de pareille transformation ? Les commentateurs imputent l’aberration des revendications tournantes à l’immolation de l’intérêt général sur l’autel des avantages égoïstes et corporatistes. Selon cette pléthore d’autoproclamés « analystes », d’occultes meneurs entraînent les grévistes sur la pire des pistes. Les insinuations incriminent les revanchards bénalistes et islamistes.
L’étrange collusion de ces deux groupes de chenapans, conduit à la réclamation d’un passeport pour Ben Ali au moment où les indignés proposent, plutôt, un échafaud. La démultiplication des grèves paralyse l’entreprise et enfonce le pays dans la crise à l’heure où le risque sécuritaire ajoute son mortel grain de sel. Mais par delà ce débat répétitif et focalisé, à juste titre, sur les raisons de ces débrayages successifs la palabre nationale rate, un tant soit peu, la détection d’une gigantesque lame de fond.
Elle a bouleversé l’ensemble social et subverti les catégories de pensée. Ce volcanisme anthropologique remet en question l’ordre et l’obéissance liés à la stratification hiérarchique.
L’UGTT parfois dépassée, découvre l’inconfort à sa position assise entre la morgue ouvrière et la menace patronale de répliquer au débrayage par la décision de plier bagages. Partout et à tout moment le tourbillon de la protestation perpétue l’hyper-susceptibilité tournée en dérision par les petits malins de l’humour plébéien.
L’incivilité à fleur de peau suggère aux rusés du sens commun tout un florilège de mots semblables à l’expression : « maghir matmissou tismaâ hissou » (Sans même le toucher tu entends le bruit de ses récriminations peu fondées). Il suffit de conduire une automobile pour observer la goujaterie affectée à la désorganisation de la circulation.
Face à la désinvolture du gamin dont la voiture bloque le passage, l’excédé finit par klaxonner. Le mufle adresse un bras d’honneur à l’énervé sans omettre d’accompagner la gesticulation par cette proposition « va te faire foutre ! ». Par le manque d’égards affiché du matin au soir toute l’atmosphère sociale serait devenue, dirait-on « mouch normal ».
Avec le réchauffement climatique, la crise économique et le djihadisme endémique, l’entropie du lien social procure le thème principal des propos échangés, par-ci, par-là sur les trottoirs, les bars et les cafés de l’agora. Fondatrice du bien vivre ensemble dans la cité, la vertu quitte l’espace livré à l’agressivité quasi généralisée. Parmi les sources de la nouvelle couleur locale, figure le scandale de la jeunesse mal-aimée, maltraitée, abandonnée, violée au point de foncer, tête baissée dans la drogue ravageuse de la multitude clochardisée.
Le spectre d’une liberté infondée
Par son extension à l’intérieur et à l’extérieur des frontières le réseau des gros vendeurs outrepasse le contrôle policier ou douanier. Madame Samira Maraï, ministre des Affaires de la femme, de la famille et de l’enfance vient de focaliser l’éclairage sur l’ampleur de ces dérives sauvages. La divulgation des chiffres et de leur augmentation annuelle dévoilent un courage et une franchise inhabituels. Dès lors comment taire une remarque à faire. En effet, de temps à autre, un illuminé reproche aux membres de la nouvelle formation gouvernementale son manque de poids politique auprès de la population et son absence d’expérience. Toutefois certains préfèrent ces profils à notoriété peut-être plus légère aux lourdeurs des accapareurs inféodés à l’usurpateur enfin dégagé. Mais revenons à la redoutable déviation.
Une enquête menée sur le terrain de la recherche concrète révèle, de manière exemplaire, le vice de forme inhérent à la transformation postrévolutionnaire et à son incidence multidimensionnelle sur la signification d’une libre expression. Il s’agit d’une étude appliquée au passage du sec à l’irrigué dans l’agriculture mise en difficulté par la dette sévère de la paysannerie parcellaire. L’obstacle rencontré ne le fut jamais tout au long des trois décennies prérévolutionnaires où je participais, de Bizerte à Tataouine, aux investigations organisées par les quatre bureaux d’études principaux. Avec Lotfi Abdelaziz, l’hydraulicien de l’équipe, nous sommes dans le gouvernorat de Kasserine, la délégation de Majel Bel Abbès, la imada nommée El Haria et le lieu dit Ahnarna. La Confédération suisse est le bailleur de fonds, nous tenions les réunions avec l’hydraulicienne Ruth Merki, responsable du « programme eau » à l’ambassade de Suisse en Tunisie. Aux abords du sondage aménagé par les pouvoirs publics le cercle des chercheurs et des paysans réunis échange les idées accoutumées. Soudain, muni d’un gourdin, le jeune copropriétaire du lopin de terre arrive, en trombe, insulte, vocifère, donne libre cours à sa colère et ordonne, à tous, de quitter, sur le champ, son bien, sous peine de cogner.
Mitoyenne de la route goudronnée, sa parcelle ne pouvait intégrer la superficie à irriguer vu les critères techniques retenus. Tel un champion initié aux bolides, le frère aîné de notre agresseur arrive à toute vitesse au volant de son camion, fonce vers le groupe traumatisé, freine à moins d’un mètre et ajoute ses hurlements à ceux de son frangin surexcité. La jeune fille mandatée par l’organisme suisse pour nous accompagner, tombe dans les pommes. Elle fut transportée, d’urgence, à l’hôpital où le médecin diagnostique un choc vagal. Au moment où les deux fous-furieux nous décidaient à décamper après nos vaines tentatives de les raisonner, leur profil révolté me suggéra l’image de toutes les protestations surgies, partout, à la façon des champignons, depuis la drôle de révolution. Au temps où l’Etat existait, le délégué aurait averti le gouverneur. Celui-ci donne l’ordre exécuté par les chargés de la sécurité lesquels, sans tambour ni trompette, auraient convié le trouble-fête à catapulter, au loin, son redoutable gourdin. Une libre expression de l’opinion aiguise une arme à double tranchant dont l’un protège le champ médiatique à l’instant même où l’autre sabote les entreprises économiques et foule aux pieds l’intérêt général du pays menacé.
Après l’incident, le bailleur de fonds tient une réunion où il nous fait part de sa décision de suspendre ou d’annuler le projet. Une liberté sevrée de sa régulation déontologique ou juridique origine de la pire des calamités politiques.
Et quand la codification régulatrice émarge au registre des abonnés absents, deux loubards tournent en nigaud le groupe des censés-savoir gérer le problème de l’eau.
Aures Auto lance la Citroen C4 Cactus
Nouveau monde, nouvelles idées
Après un lancement réussi dans plusieurs pays, c’est au tour de CITROËN Tunisie, d’annoncer cette semaine la commercialisation de la Citroen C4 Cactus sur le marché tunisien. Lors d’une cérémonie en présence de plusieurs invités prestigieux, dont Thomas d’Haussy, Directeur produit marchés, Cédric Rouen, chef de zone Tunisie/Libye, Bassem Loukil, PDG d’Aures Auto concessionnaire de la marque a déclaré: « Citroën C4 Cactus est un véhicule qui répond aux exigences d’une clientèle qui cherche la distinction. C’est un crossover dans le vrai sens du mot. Le lieu correspond au thème et à l’esprit du véhicule : une citadine et un véhicule d’outdoor. Cette voiture a été conçue pour des clients à la recherche d’originalité et qui cherchent une expérience unique à travers son design extérieur inédit qui allie esthétisme à fonctionnalité, procurant un style expressif et une protection contre les chocs au quotidien grâce aux Airbumps. Le design intérieur ne manque pas d’exclusivité, avec un intérieur épuré, offrant convivialité et aisance à travers sa planche de bord dégagée, son garnissage et son univers intérieur ergonomique et bien pensé : un véhicule qui répond vraiment à plusieurs attentes des clients » Bassem Loukil a annoncé que Citroen est la première des marques en Tunisie en termes de voitures particulières et utilitaires en 2014 et continue de l’être au 1er trimestre 2015. Sa part de marché est passée de 3,76% en 2005 pour atteindre les 11,6% à fin mars 2015. Le PDG a annoncé également l’ouverture prochaine du showroom DS aux Berges du Lac. DS, une marque à part entière qui a griffé sa place sur le marché. Bassem Loukil espére la CITROËN C4 CACTUS aura le même engouement qu’elle a eu sur le marché européen. Nous espérons avoir la même réussite ici en Tunisie pour la CITROËN C4 CACTUS puisqu’il s’agit assurément d’une voiture unique et qui répond parfaitement aux attentes d’une clientèle tunisienne exigeante à la recherche d’un véhicule qui relie à la fois le design, le confort et la technologie». Au-delà des consommations de carburant, c’est l’ensemble des coûts d’utilisation de la CITROËN C4 CACTUS qui ont pu être réduits de près de 20% par rapport aux référents du segment des berlines compactes. En effet, grâce au travail réalisé sur l’optimisation de la masse, la consommation de pièces d’usure a pu être diminuée de manière significative. Et, grâce aux Airbump, ce sont les coûts de réparation qui ont pu être fortement diminués. La Citroën C4 Cactus est disponible actuellement chez Aures Auto à partir de 44.650 dinars TTC.
S.K