Un comité conjoint vient d’être établi entre le Conseil présidentiel libyen et la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) pour renforcer le cessez-le-feu récemment conclu. Cette initiative, annoncée officiellement par la MANUL sur son site internet, marque une étape cruciale dans les efforts de pacification du pays.
Le comité, qui tiendra sa première réunion ce dimanche, a pour mandat principal d’œuvrer à l’instauration d’un cessez-le-feu durable. Ses travaux porteront notamment sur la protection des civils et l’élaboration de mesures de sécurité spécifiques pour la capitale Tripoli. Placé sous la présidence du général Mohammed Al-Haddad, chef d’état-major de l’armée libyenne, ce mécanisme témoigne de la volonté commune des différentes parties d’éviter toute nouvelle escalade violente.
La MANUL a exprimé de vives inquiétudes concernant les victimes civiles des récentes violences, faisant écho aux préoccupations du Conseil de sécurité de l’ONU. L’organisation internationale insiste sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et sans conditions, tout en rappelant l’obligation de respecter le droit international humanitaire. Les auteurs de violations, qu’il s’agisse d’attaques contre des civils ou de non-respect des accords de cessez-le-feu, devront répondre de leurs actes devant la justice.
La mission onusienne a salué l’implication constructive de l’ensemble des parties prenantes – politiques, militaires et société civile – dans le processus de négociation. Réaffirmant son engagement indéfectible, la MANUL continuera à soutenir les efforts visant à établir une paix durable, à garantir la stabilité et à protéger les droits fondamentaux de tous les Libyens, à Tripoli comme dans l’ensemble du territoire national. Cette nouvelle structure de dialogue représente un espoir concret pour une population libyenne éprouvée par des années de conflit.