Des sources militaires ont confirmé la mort d’Abdelghani Al-Kikli, chef de l’appareil de soutien et de stabilité à Tripoli.
Des affrontements armés à l’arme lourde ont éclaté ce lundi soir dans le quartier de Salah Eddine à Tripoli, opposant la Brigade 444 aux forces de l’appareil de soutien et de stabilité.
La capitale libyenne connaît une montée des tensions sécuritaires marquée par des mouvements militaires croisés entre les forces de l’appareil de soutien et de stabilité, basé à Tripoli, et des unités de la force de sécurité conjointe venues de la ville de Misrata. Face à cette escalade, le ministère de l’Intérieur du gouvernement d’unité nationale a publié un communiqué officiel appelant l’ensemble des habitants des zones concernées de Tripoli à rester chez eux et à éviter tout déplacement, afin de préserver leur sécurité.
Dans ce climat tendu, le groupe « Jeunes d’Abou Slim » a mis en garde contre les dangers d’une escalade, rejetant toute tentative visant à plonger la capitale dans le chaos et la destruction. Ils ont lancé un appel à l’apaisement et à la primauté de l’intérêt national.
De leur côté, les « Brigades des révolutionnaires de Misrata » ont publié un communiqué exhortant les jeunes engagés dans l’appareil de soutien et de stabilité à se retirer immédiatement de ce qu’elles ont qualifié de « manœuvres illégales ». Elles ont dénoncé une instrumentalisation de la situation à des fins de chantage et de détournement de fonds publics, contraire aux intérêts du pays.
Le collectif « Jeunes de Tripoli » a affirmé que la capitale ne saurait devenir un terrain de règlement de comptes, appelant à préserver Tripoli comme une ville de paix et à éviter toute confrontation armée.
Les acteurs locaux ont assuré que les efforts de médiation se poursuivent pour désamorcer la crise et empêcher que la capitale ne sombre dans un nouveau conflit aux conséquences potentiellement désastreuses pour les civils.