165 éléments des milices misraties ont été tués et plus de 300 blessés lors des confrontations d’Abu Ghrayn vendredi. Nombreux sont les blessés qui n’ont pas pu être pris en charge en raison des limites de la capacité des hôpitaux de Misrat.
L' »opération Volcan en colère » lancée par le GNA contre l’armée de Haftar a été catastrophique et lourde de conséquences pour Sarraj et compagnie.
Pour l’heure, les responsables du gouvernement d’entente ne font que pleurer leurs morts à l’instar de Abdel-Malik al Madani, porte parole du bureau des médias de l’Opération. Sur le compte Twitter officiel du GNa, on reconnaît les très lourdes pertes des milices de Misrata lors des derniers affrontements avec l’ANL. Ce sont les plus grosses pertes subies depuis le lancement de l’opération « Tempête de paix » par Sarraj.
Vendredi, Al Madani a déclaré « Dieu m’est témoin qu’il n’y a pas de mots suffisamment forts pour exprimer notre tristesse devant un tel désastre. Aujourd’hui, nous avons perdu les meilleurs jeunes de Libye et de Misurata. » Madani ajoute «chacun de nous connaît un martyr; qu’il s’agisse d’un frère, d’un père, d’un cousin, d’un ami, d’un voisin, d’un camarade de classe, d’un neveu ».
Il faut souligner que ce qui complique encore plus la situation du côté du gouvernement d’entente c’est que les hôpitaux du réduit géographique du GNA vont être, à coup sûr, saturés (ceux de Misrata le sont déjà) d’autant plus que les autorités tunisiennes annoncent refuser désormais d’accueillir ou de soigner les Libyens en raison de l’épidémie de coronavirus.
Selon des informations qui nous sont parvenues de nos sources sur le terrain, le Maréchal Haftar aurait donné l’ordre à toutes les bases aériennes, la base nationale, celles de Benina, d’Abrak Echatti,d’Al Joffra, de Tobrouk, d’Al Khadem, d’Al Abraq et de Qaradhya de se préparer pour accomplir la plus grande opération aérienne jamais effectuée en Libye depuis 1986. L’opération « Aigles de l’enfer » a pour objectif d’éliminer les dernières poches de résistance du GNA et des milices de mercenaires étrangers.
De son côté, l’artillerie de l’ANL a reçu l’ordre de continuer à tirer sans interruption durant les prochaines 24 heures sur les troupes du GNA à travers Tout Tripoli.
Si l’heure « H » fixée par Haftar reste inconnue, il est quasi certain qu’après les frappes aériennes de l’opération Aigles de l’enfer, l’ANL sonnera les trois coup de la fin.
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