Dans une déclaration au correspondant de beIN Sports, l’ancien attaquant international Zied Jaziri est revenu sur la défaite, hier, de l’Etoile Sportive du Sahel contre le club angolais Petro Atletico (0-2) à Radès, pour le compte de la deuxième journée de la phase de poules.
« On est tombé sur un adversaire plus fort que nous »
Pour le directeur sportif étoilé, les joueurs “qui sont tombés sur un adversaire plus fort qu’eux, n’ont pas démérité. Ils ont tout donné, tout ce qu’ils avaient dans les jambes”. Face à un adversaire techniquement plus outillé et tactiquement plus fort, les coéquipiers de Raed Gazzah ont eu du mal à se mettre dans le rythme du match. D’ailleurs les occasions de but qui leur ont été offertes se comptaient sur les doigts de la main.
Zied Jaziri a également pointé du doigt la question du manque d’effectif tout en signalant qu’“on n’avait pas beaucoup de solutions sur le banc”. Les sanctions dont l’ESS fait l’objet ont impacté le rendement de l’équipe, non seulement dépourvue d’expérience, mais marquée aussi par un effectif réduit à son strict minimum.
Jaziri pointe du doigt ces responsables !
Zied Jaziri, l’un des héros de l’épopée tunisienne de 2004, n’a pas manqué l’occasion pour tirer à boulets rouges sur tous ceux qui ont veillé sur la réalisation des travaux de rénovation du stade olympique de Sousse, qui, “malgré les 60 milliards qui lui ont été consacrés”, il n’a pas été homologué par la Confédération africaine de football. Chose qui a poussé le gouverneur de Sousse, Nabil Ferjani,à déclarer “que seule la justice est habilitée à trancher sur les soupçons de corruption relatifs aux travaux qui ont été effectués au stade, entre 2019 et 2022”. Pour Jazir “Le fait de jouer à Sousse aurait changé toute la donne”.
Ce que les supporters doivent faire
Par ailleurs, l’ancien attaquant tunisien Zied Jaziri qui aurait menacé, ces derniers jours, de rendre le tablier suite à la dégradation de l’ambiance au sein du club, a appelé les supporters dont un grand nombre était présent à Radès à encourager l’équipe jusqu’au bout et à faire preuve de “patience” d’autant plus que ce rendement instable et perturbé provient surtout de manque d’expérience sur la scène africaine.