Le chef du gouvernement d’union nationale Youssef Chahed a décidé de procéder au limogeage du ministre de l’éducation Neji Jalloul et de la ministre des Finances Lamia Zribi.
Le chef du gouvernement a chargé les ministres de l’enseignement supérieur Slim Khalbous et celui du développement et de la coopération internationale Fadhel Abdelkefi d’assurer l’intérim en attenant la nomination de deux nouveaux ministres.
Il est à noter que le limogeage de Neji Jalloul intervient au moment où les adhérents de l’UGTT s’apprêtent à célébrer la fête de travail qui coïncide avec le 1er mai. D’après des sources fiables, l’ex-ministre de l’éducation aurait refusé d’être nommé à la tête d’un autre département. Il a toutefois exprimé son étonnement de voir le chef du gouvernement décider son limogeage à quelques jours de l’achèvement de l’année scolaire.
Neji Jalloul avait à plusieurs reprises assuré aux médias qu’il n’a pas l’intention de présenter sa démission et de céder aux pressions des syndicalistes de l’UGTT avant la tenue du concours national du Baccalauréat.
Réagissant sur Jawhara Fm, sur son exclusion du gouvernement Chahed Neji Jalloul a fait savoir, « on m’a proposé deux autres ministères avant de m’informer de la décision de mon limogeage« .
Il a ajouté qu’il a fait savoir au chef du gouvernement qu’il refusait de quitter le ministère de l’Education en cette phase délicate et surtout à l’approche des examens nationaux de fin d’année.
« L’Etat ne doit pas opérer à la manière des « mercatos« , a-t-il encore affirmé. Neji Jalloul a fait savoir à Youssef Chahed qu’il préférait reprendre son poste d’enseignant du supérieur.