Le limogeage de Néji Jelloul, du ministère de l’Éducation, a eu l’effet d’une bombe médiatique. S’exprimant le matin de ce 1er mai 2017, Lassaad Yaacoubi, secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, s’est félicité du départ de sa bête noire. « C’est un pas positif pour le gouvernement d’union nationale », déclare-t-il, d’un ton triomphal, précisant que le syndicat s’attendait, néanmoins, à ce que le limogeage soit effectué plus tôt.
Yaacoubi souligne également que cette décision est le fruit d’un accord entre le gouvernement et l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), conclu après les négociations qui ont commencé depuis le 15 avril dernier.
« Que l’on se rassure », poursuit le secrétaire général : « le déroulement des examens sera assuré. Ils ne sont pas supervisés par une personne, mais par une administration compétente ». C’est, en fait, un point sur lequel l’ancien ministre s’est prononcé le soir du 30 avril 2017 sur Jawhara FM, déclarant qu’il s’était opposé à son limogeage durant cette « phase délicate, à l’approche des examens nationaux de fin d’année ».
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