Sur son site électronique, l’Institut National de la Consommation (INC) a appelé le consommateur tunisien à faire attention en achetant certains produits présents sur le marché tunisien.
Il a dans ce contexte, indiqué que la dénomination « fromage » est réservée au produit fermenté ou non, affiné ou non, obtenu à partir des matières d’origine exclusivement laitières suivantes: lait, lait partiellement ou totalement écrémé, crème, matière grasse, babeurre, utilisées seules ou en mélange et coagulées en tout ou partie avant égouttage, ou après élimination partielle de la partie aqueuse.
Ainsi un quelconque ajout de matière autre que laitière n’est pas autorisé.
Cependant, on retrouve sur le marché tunisien des produits à l’aspect identique au fromage, qui peuvent contenir des protéines laitières (caséinates), mais aussi des matières grasses d’origine végétales (tel que l’huile de palme), de l’amidon, des additifs (gélifiants, épaississants)…
L’intérêt de la commercialisation de tels produits réside dans le fait qu’ils sont très économiques (remplacement de la matière grasse laitière par de la matière grasse végétale de faible coût…) mais sur un plan nutritionnel, c’est loin d’être réussi car la quantité de calcium ou de protéines est loin d’être garantie en plus de l’ajout d’additifs chimiques.
Les industriels appellent cela le « fromage analogue« .
Il est jusqu’à 200% moins cher que le vrai fromage.
Comment faire la différence : Si dans la composition vous retrouvez du lactosérum, du carraghénane, des protéines végétales ou de l’E407, il y a de fortes chances pour que ce soit du faux fromage.
Il est à signaler que ce type de produit n’est pas interdit même en Europe.
Cependant, des conditions d’étiquetage et de présentation doivent accompagner cette innovation technologique :
– La dénomination soit « préparation alimentaire »
-les ingrédients qui le composent soient indiqués sur l’étiquette d’une façon très lisible.
-L’emballage, la forme soient différents de ceux des « vrais fromages»
-La présentation des produits dans les rayons ne permettent pas d’induire le consommateur en erreur (une distance minimale de 3 Mètre entre les faux et vrais fromages).
Malheureusement, il reste beaucoup de travail à faire…
Le consommateur est doit bien lire l’étiquetage de tous les produits.