Au Maroc, l’industrie des phosphates et dérivés s’est élevée au sommet de l’échiquier exportateur du royaume chérifien. L’année 2022 a été témoin d’une ascension flamboyante, marquée par un chiffre de 115,5 milliards de dirhams marocains (près de 12 milliards de dollars) en exportations, soit une croissance sidérante de 43,9% comparée à l’année précédente. L’envolée a été méticuleusement consignée dans le rapport annuel sur le commerce extérieur, signé par l’Office marocain des changes.
La poussée exportatrice
Dans un ballet économique dynamique, les ventes marocaines de phosphates à l’étranger ont apporté une contribution majeure en propulsant les exportations globales vers des sommets vertigineux, avec une augmentation de 35,5%.
Phosphates et dérivés : Les maîtres du jeu
Au cœur de cette réalité, les phosphates et leurs dérivés se sont érigés en véritables piliers, avec une part imposante de 18,5% dans l’ensemble des exportations marocaines. Les livraisons chérifiennes de phosphates au reste du monde ont brillamment dominé le paysage exportateur marocain, éclipsant même les voitures de tourisme qui se sont taillées une part honorable de 12,4% dans ce podium économique.
Fondements inébranlables
Dans ce concert d’exportations, l’acide phosphorique a émergé avec une part de 5,3%, apportant sa note à l’ensemble. Enfin, les phosphates, issus des profondeurs de la terre, ont clos le spectacle avec une part de 3,1%, rappelant ainsi leur rôle fondamental.